Cercle vicieux
Le 14 Octobre 2009, déjà...
Y a son regard pendant l'amour, qui me perce le coeur de bonheur à chaque fois, et ses ongles dans mon dos. Je me sens rempart, tronc auquel elle s'agrippe. Et ses bras qui m'enserrent, son souffle encore court juste après, son sourire endormi. Je donnerai mes nuits entières, mes jours et toute ma vie, s'il le fallait, pour avoir droit à ses moments où enfin, elle s'abandonne.
Quand les barrières tombent en même temps que les vêtements et qu'il n'y a plus qu'elle et moi, seuls au monde. Et la chambre qui se transforme en château fort où plus rien ne peut nous toucher, nous atteindre.
On a trop souvent oublié d'être ensemble. Au point d'en avoir peur, d'appréhender ces moments, de ne plus savoir quoi se dire. On se saoûlait de soirées à l'extérieurs, d'invitations à dîner, de "on va là", "on fait ça", "on passe voir truc". On voyait truc, et machin, et chose, et bidule, et on ne se regardait même plus.
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J'ai cette impression parfois diffuse que les mois et les années ont beau passer, il ne s'agit que de temps inconsistant. Le coeur de la vie, lui reste trop souvent le même. La même relation avec ses mêmes hauts et ses mêmes bas, le même amour inconditionnel que l'on espère parfois mieux partagé, les mêmes moments de bonheur incommensurable qui précèdent les mêmes heures de doutes et d'oubli de soi, de nous. Faire tomber les remparts des vêtements pour se retrouver, encore, faire couler les bouteilles de vin pour oublier la retenue et oser, oser encore se toucher comme au premier jour malgré tout le reste.
C'est la constance de ma vie et de mon être que je voudrais voir évoluer au rythme de l'inconstances des jours.
Ecrit par BubbleGum, le Lundi 11 Juin 2012, 10:09 dans la rubrique "Think".